BIO :
Michèle Torr commence sa carrière au début des années 1960. Elle gagne son premier concours à six ans, en chantant le succès d’Annie Cordy Bonbons, caramels. Sa mère l’habille pour l’occasion en ouvreuse de cinéma qui lance des friandises dans la salle. Elle l’inscrit ensuite à plusieurs radio-crochets de sa région, où elle interprète notamment des chansons d’Édith Piaf, qu’elle admire depuis toujours. Dès lors, Michèle Torr n’a qu’une idée en tête : devenir chanteuse.
En 1962, elle se présente au concours « On chante dans mon quartier », organisé par la mairie d’Avignon, et y interprète Exodus. Cette chanson, créée en 1960 pour le film de même titre, est déjà chantée en version française par Édith Piaf depuis l’année précédente. Avec ce titre, Michèle Torr remporte le concours devant une autre chanteuse provençale, Mireille Mathieu, promise elle aussi à une grande carrière. Grâce au succès d’Avignon, Michèle Torr fait la première partie de Jacques Brel au Palais des papes d’Avignon. Son premier disque, C’est dur d’avoir seize ans, sort deux ans plus tard.
Elle signe son premier contrat chez Mercury et débute réellement sa carrière en 1964. Son premier succès, Dans mes bras oublie ta peine, atteint la 15e place des classements. Durant cette décennie, elle interprète des chansons anglo-américaines traduites en français (selon la mode de cette époque), telles que l’adaptation en français de Only You (And You Alone) des Platters, mais aussi des chansons inédites, rejoignant rapidement la bande de Salut les copains et Age tendre et tête de bois. Toutefois, aucune de ces chansons n’est classée.
En 1964, pour son premier Olympia, elle se produit en lever de rideau du spectacle de Claude François. Le 28 décembre 1965, alors qu’elle chante à l’Alcazar de Marseille, sa mère se tue au volant de la Renault 4L offerte par Michèle quelques mois plus tôt. Elle figure sur la « photo du siècle » prise par Jean-Marie Périer en avril 1966 et regroupant 46 vedettes françaises de l’époque du « yéyé ». En 1966, elle représente le Luxembourg au Concours Eurovision avec la chanson Ce soir je t’attendais.
Elle participe au festival international de la chanson de Rio 1970 et remporte en 1971 le Grand Prix d’Interprétation de la chanson au Japon.
Dans les années 1970, Michèle Torr change petit à petit de registre pour conquérir un nouveau public, avec beaucoup de chansons sur une thématique romantique. Elle retrouve alors le succès avec le titre Un enfant c’est comme ça, en 1973. Elle enchaîne l’année suivante avec Une vague bleue, qui s’écoule à plus de 150 000 exemplaires en France et atteint la seconde place des charts au Québec en 1975 avec les titres Un disque d’amour et Cette fille c’était moi (ce dernier s’écoulant à plus de 200 000 exemplaires, et en 1976 avec Il viendra et Je m’appelle Michèle (plus de 150 000 ventes).
En 1977, elle participe pour la seconde fois au Concours Eurovision où elle représente Monaco, et interprète Une petite Française. La même année, elle enregistre l’un de ses plus grands succès, J’aime (une adaptation de Arrival du groupe ABBA) : classé n°2 des ventes en France, le titre dépasse les 500 000 exemplaires et reçoit un disque d’or. La chanson se classe également n°4 au Portugal et n°10 au Québec.
1978 voit la sortie de son plus grand tube, Emmène-moi danser ce soir, qui s’écoule à plus de 600 000 exemplaires, et devient la quinzième meilleure vente de l’année en France. La séparation, sortie à la fin de l’année, atteint la seconde place au Québec.
En février 1980, elle réalise son premier Olympia en vedette, qui dure un mois à guichets fermés. Un album live tiré de ce concert, vendu à 200 000 exemplaires, devient disque d’or. D’autres titres connaissent le succès, à l’instar de Le pont de Courthézon, Pendant l’été (n°1 au Québec), Quand un homme a du charme, De l’amour, J’en appelle à la tendresse (dédié à Mère Teresa), et surtout Lui, qui dépasse les 400 000 ventes.
Dans les années 1990, Michèle Torr continue d’enregistrer de nouveaux albums, sans toutefois connaître le succès de ses débuts. Elle n’apparaît plus que dans des émissions de variété nostalgiques, telles que Salut les copains ou La chance aux chansons, mais continue de se produire en concert. Plusieurs compilations de ses anciens succès sont éditées, et elle fait également des reprises de chanteurs anciens, comme Édith Piaf.
PALMARÈS DU PAYS :
1 victoire en 1961 – Jean-Claude Pascal – Nous les amoureux
1 victoire en 1965 – France Gall – Poupée de cire, poupée de son
PAROLES LYRICS :
Le vent peut bien secouer les branches
Sur la rue les volets sont clos
Sur une nappe blanche
Quelques roses se penchent
Sur un couvert dressé pour deux
La mélodie que tu préfères
Repose sur le bord du piano
Tout est prêt je l’espère
Je n’ai plus rien à faire
Que d’ouvrir car j’entends ton pas
Et te voilà mais ne prends pas l’air étonné
Car je savais et je t’attendais
Ce soir je t’attendais
J’étais si sûre que tu viendrais
Oui je savais et je t’attendais
Ce soir je t’attendais
J’avais raison de t’espérer
Nous nous sommes fait beaucoup de peine
On s’est quittés pour quelques mots
C’est de l’histoire ancienne
Je sais bien que tu m’aimes
C’est pourquoi je guettais ton pas
Et me voilà là devant toi
Tendant les bras
Car je savais et je t’attendais
Ce soir je t’attendais
J’étais si sûre que tu viendrais
Oui je savais et je t’attendais
Ce soir je t’attendais
J’avais raison de t’espérer
Oui je savais et je t’attendais
Ce soir je t’attendais
Pour te garder à tout jamais
Oui je savais et je t’attendais
Ce soir je t’attendais
Ce soir je t’attendais !