BIO :
Noëlle Cordier débute sur scène et sur disque vers 1965. En 1967, elle est choisie en interne par un jury d’experts pour représenter la France au Concours Eurovision. Elle est sélectionnée face à de grands noms comme Claude François, Mireille Mathieu, Nicoletta, Isabelle Aubret, Jean-Jacques Debout, Hervé Vilard, Yves Simon, Georgette Lemaire…
Après la publication de quelques 45 tours et d’un album en 1970, elle participe à l’opéra rock La Révolution Française de Claude-Michel Schönberg et Alain Boublil en 1973 dans lequel elle tient l’un des rôles principaux auprès de Jean-Pierre Savelli, Gérard Blanc et Alain Bashung. En tant qu’interprète, elle obtient un énorme succès en chantant en duo avec Alain Barrière la chanson Tu t’en vas en 1974. Elle accompagne souvent Alain Barrière pendant cette période, assurant les premières parties de ses concerts. Par la suite, elle connaît le succès, tant en France qu’au Québec avec les chansons Un amour comme le nôtre (reprise de Lucienne Boyer), Aimer comme je t’aime, Il ne faut pas briser un rêve, Cheveux dans le vent et Ciel de Paris (1975) et surtout Mon cœur pour te garder en 1977, chanson qui demeure plusieurs semaines en tête des palmarès québécois cette année-là.
Elle retente sa chance pour le Concours Eurovision 1978. Le 12 mars 1978, lors de la 1re demi-finale de la sélection nationale française, grâce aux votes des téléspectateurs, elle se classe 3e après Jean-Paul Cara et Joël Prévost et se qualifie pour la finale du 26 mars. À l’issue de la finale nationale, elle termine à la 4e place sur 6, Joël Prévost étant choisi pour représenter la France à l’Eurovision 1978. Elle se retire encore jeune, dès 1981, mais on la retrouve sporadiquement par la suite dans certaines émissions télévisées dont La Chance aux chansons de Pascal Sevran.
PALMARÈS DU PAYS :
1 victoire en 1958 – André Claveau – Dors, mon amour
1 victoire en 1960 – Jacqueline Boyer – Tom Pillibi
1 victoire en 1962 – Isabelle Aubret – Un premier amour
PAROLES LYRICS :
Il doit faire beau là-bas
Dans ce joli pays
De ma fenêtre à moi
Je vois tomber la pluie
Je vois s’enfuir la vie, la vie
Puisque tu es parti
C’était pour être heureux
Si tu as réussi
Tant mieux
Je déteste tous ces gens
Avec lesquels tu vis sans moi
Je déteste tous ces gens
Qui ne te parlent jamais de moi
C’est l’hiver et le vent
Que je vais traverser
C’est pour toi maintenant
L’été
Déjà quatre saisons
Ont passé sur nous deux
Et sur notre maison
Il pleut
Je déteste tous ces gens
Avec lesquels je vis sans toi
Je déteste tous ces gens
Qui ne me parlent jamais de toi
Si tu dois revenir
N’attends pas trop longtemps
Je ne peux retenir
Le temps
Il doit faire beau là-bas
Dans ce joli pays
De ma fenêtre à moi
Je vois s’enfuir la vie, la vie…