BIO :
François Deguelt est élevé par sa grand-mère à Barbezieux, en Charente, où il passe toute sa jeunesse. Il étudie ensuite au lycée Claude-Bernard, situé dans le 16e arrondissement de Paris avec, notamment Sacha Distel. En 1949, il prépare une licence en philosophie à la Sorbonne qu’il abandonne en 1951 pour chanter dans un cabaret montmartrois, Le Tire-Bouchon. Il écrit ses premières chansons, Coquette et Vie quotidienne, en 1952.
Entre 1955 et 1958, il impose Jacques Brel dans les cabarets parisiens et de Montmartre et produit son premier album. En 1956, il remporte le prix de l’académie Charles-Cros. Il effectue son service militaire en 1958, avant de partir pour la guerre d’Algérie.
En 1959, il gagne le prix du Coq d’Or de la chanson française avec Je te tendrai les bras. Dès 1960, il passe en vedette sur des scènes comme Bobino, l’Olympia et l’A.B.C. Par deux fois, il participe au concours Eurovision pour la principauté de Monaco. En 1960, il se classe troisième en interprétant Ce soir-là. Deux ans plus tard, il se représente en chantant Dis rien et termine en deuxième position derrière Isabelle Aubret.
En 1965, il connaît son plus grand succès avec Le ciel, le soleil et la mer (plus de cent mille exemplaires vendus).
Il invite en 1966 Michel Sardou pour son premier passage sur scène, en première partie, à Bobino. La même année, il commente l’Eurovision pour l’ORTF. Il connaît son dernier succès en 1968 avec Le bal de la marine. Dans les années 1970, il vit sur une péniche amarrée près du pont de Saint-Cloud et compose de nombreuses chansons. Il participe à la première tournée Âge tendre et tête de bois en 2006 en maître de cérémonie et continue d’assurer, guitare en bandoulière, quelques concerts. Il meurt le 22 janvier 2014 dans sa maison du Var à l’âge de 81 ans.
PALMARÈS DU PAYS :
Néant
PAROLES LYRICS :
Dis rien , dis rien , on s’aime
C’est ça le vrai poème
Et je me sens si bien
Mon corps noyé au tien
Je suis comme dans une vague
Où mon bonheur divague
C’est si profond profond
Je m’ sens coulé au fond
Dis rien les mots sont bêtes
Quand on n’est pas poète
Ce sont des bulles qui crèvent
Les mots ça tue les rêves
Mes mains jouent sur ta robe
Rien de toi ne se dérobe
Dans mes deux bras fermés
Laisse-moi , laisse-moi t’aimer
Dis rien , dis rien mon âme
Tes yeux ont comme une flamme
Les mots sont tous les mêmes
Dis rien , dis rien je t’aime
Je n’sais plus où nous sommes
Tu es femme et moi un homme
Et si l’on meurt de ça
Je veux mourir cent fois
Cent fois cent fois
Cent fois .